Vous rêvez d’ouvrir un gîte ou une chambre d’hôtes, mais ne savez pas quel type d’hébergement touristique correspond le mieux à votre projet ? Entre meublé de tourisme, location saisonnière et maison d’hôtes, les différences sont parfois floues… et les idées reçues nombreuses ! Après 15 ans d’accompagnement de porteurs de projet, j’ai pensé qu’il était temps de distinguer le vrai du faux — surtout dans un contexte chahuté où tout se dit et se contredit. Un condensé de mon expertise (et pas celui d’une IA 😉) sur ce qu’il faut savoir pour choisir la bonne formule.
Gîte, chambre d’hôtes, meublé de tourisme… de quoi parle-t-on exactement ?
Derrière ces mots que l’on emploie souvent à tort et à travers, il y a un cadre juridique à bien connaître avant de choisir entre créer un gîte ou une chambre d’hôtes. Voici donc ce que recouvrent réellement ces termes. Sources à l’appui 📚.
Le meublé de tourisme : définition
Un meublé de tourisme est un logement meublé proposé à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile. Il peut s’agir d’un appartement, d’une maison ou d’un chalet, loué à la nuitée, à la semaine ou au mois (sans excéder 90 jours consécutifs).
Un meublé de tourisme doit être déclaré en mairie, au guichet des formalités des entreprises et faire l’objet d’un enregistrement pour la collecte la taxe de séjour. Il peut aussi être valorisé par un classement Atout France (1 à 5 étoiles selon son confort et ses équipements), ou un label tourisme tels qu’Accueil Vélo, Clef Verte, Gîtes de France.
« Les meublés de tourisme sont des villas, appartements ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offerts à la location à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois ». (article L324-1-1 du code du tourisme)
Quelle est la différence avec un gîte, un Airbnb, une location saisonnière ?
Pourquoi ai-je commencé par définir le meublé de tourisme, plutôt que le gîte ou la location saisonnière ? Tout simplement, parce que le meublé de tourisme est le seul terme officiel reconnu par le Code du tourisme pour désigner ces locations de courte durée.
Les mots « gîte », « location saisonnière » ou « Airbnb » sont entrés dans le langage courant, mais n’ont aucune valeur juridique. Ce sont des abus de langage — tolérés, parce qu’ils parlent à tout le monde (et oui, chez Guest & Strategy, on s’y plie aussi 🤷🏻♀️).
⚠️ De nombreux articles sur le web entretiennent la confusion entre meublé de tourisme et location saisonnière. Mon conseil : fiez-vous aux sources officielles (Code du tourisme, Atout France) ou à des experts présents sur le terrain depuis plusieurs années 😉.
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Qu’est-ce qu’une chambre d’hôtes ?
Une chambre d’hôtes est une chambre meublée située chez l’habitant, louée à une clientèle de passage pour une nuit ou plus, avec des prestations incluses : linge de maison, ménage et bien sûr petit-déjeuner maison 🍞☕️.
L’accueil doit être assuré par le propriétaire, dans sa résidence principale ou une annexe attenante. La tarification se fait à la nuitée, mais rien n’empêche de proposer des séjours de plusieurs jours. Sur le plan réglementaire, l’activité est limitée à 5 chambres et 15 personnes hébergées. Au-delà, elle relève de l’hôtellerie.
« Les chambres d’hôtes sont des chambres meublées situées chez l’habitant en vue d’accueillir des touristes, à titre onéreux, pour une ou plusieurs nuitées, assorties de prestations ». (article L324-3 du code du tourisme)
⚠️ Il n’existe pas de classement Atout France pour les chambres d’hôtes, mais plusieurs labels tourisme permettent de valoriser son offre : Chambres d’Hôtes Référence, Clévacances, Tourisme & Handicap, ou encore Accueil Paysan 🌿.
Quelle est la différence entre maison d’hôtes et chambre d’hôtes ?
En réalité, la distinction n’existe pas ! Les deux expressions renvoient à la même activité : accueillir des voyageurs dans une chambre meublée au sein de son habitation, en échange d’une rémunération. Seule nuance : « chambre d’hôtes » est le terme reconnu par la loi, tandis que « maison d’hôtes » relève davantage d’un usage commercial ou marketing.
Alors, pourquoi l’utiliser ici ? Parce que c’est le mot que vous tapez le plus souvent dans Google 😉 — et notre but, c’est que vous trouviez facilement les bonnes informations pour lancer votre projet d’accueil !
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Différences entre gîte et chambre d’hôtes : 5 idées reçues
Autrefois, les différences entre gîtes et chambres d’hôtes étaient nettes : autonomie d’un côté, partage et convivialité de l’autre. Mais aujourd’hui, la frontière s’est considérablement estompée avec des usages et services qui se rapprochent de plus en plus. Pourtant, certaines idées reçues ont la vie dure… Il était donc temps de leur tordre le cou, afin de vous aider à faire le bon choix pour votre projet d’accueil 🎯.
1. Avec un gîte, j’aurai plus de temps libre qu’avec une chambre d’hôtes
Il y a encore quelques années, louer un gîte rimait souvent avec autonomie totale. Aujourd’hui, entre les mails, les messages WhatsApp, les réservations en ligne et les visios, nombreux propriétaires de meublés de tourisme passent presque autant de temps à gérer la relation client qu’un exploitant de chambre d’hôtes — même lorsque l’accès se fait via une boîte à clés. Et la réactivité immédiate est devenue la norme : répondre sous 24 h semble déjà trop tard ⏱️.
📌 L’expérience ne dépend plus du modèle d’hébergement, mais de la façon dont l’hôte conçoit l’hospitalité dans son établissement, donc son positionnement.
2. Le rythme de travail est plus intense avec une maison d’hôtes qu’une location saisonnière
Si cette idée que la charge de travail est plus conséquente en chambre d’hôtes qu’en gîte était vraie il y a encore quelques années, elle l’est beaucoup moins aujourd’hui. Les gestionnaires de locations saisonnières accueillent désormais de plus en plus de voyageurs pour de courts séjours. Résultat : davantage de rotations, plus de ménages et des frais de blanchisserie en hausse 📈.
📌 L’époque des séjours « du samedi au samedi » a laissé place à un tourisme plus flexible et fragmenté, qui intensifie le rythme de travail pour tous les hébergeurs.
3. Tenir une chambre d’hôtes, c’est vivre avec ses clients
À l’image de la société, le concept d’hospitalité en chambre d’hôtes a bien évolué ces dernières années. De nombreuses maisons d’hôtes disposent désormais d’entrées indépendantes ou de dépendances rénovées. Cette configuration offre aux voyageurs plus d’autonomie et de discrétion, et aux hôtes plus d’intimité pour préserver leur vie de famille. Une tendance qui — je dois le souligner — s’observe moins en milieu urbain, là où les espaces sont plus contraints 🏙️.
📌 Accueillir ne signifie plus forcément cohabiter : un nouveau modèle de « vivre ensemble, mais chacun chez soi » séduit de plus en plus les hôtes dans les deux sens du terme.
4. La chambre d’hôtes a le monopole du service personnalisé
La chambre d’hôtes reste la référence en matière de service personnalisé : petit-déjeuner maison, table d’hôtes, ménage quotidien, conseils… Mais les propriétaires de meublés de tourisme ont, eux aussi, compris la valeur ajoutée de ces attentions. Ils proposent dorénavant (en option) les lits faits à l’arrivée, le linge fourni, le ménage inclus, un panier d’accueil, une conciergerie locale, voire la livraison du petit-déjeuner ou un chef à domicile 👩🏻🍳.
📌 Les voyageurs attendent désormais le même niveau de confort et de prestations, quelle que soit la formule d’hébergement.
5. Créer une chambre d’hôtes est plus rentable qu’ouvrir des gîtes
On pense souvent qu’une chambre d’hôtes rapporte davantage qu’un gîte, car le tarif à la nuitée est plus élevé. Mais la réalité est plus nuancée : les charges de fonctionnement — petit-déjeuner, entretien, linge, énergie, présence quotidienne — grèvent largement la marge. Le gîte, lui, permet une gestion plus souple et la possibilité de multiplier les unités, là où la chambre d’hôtes reste limitée à 5 chambres et 15 personnes 💰.
📌 La rentabilité ne dépend pas du type d’hébergement, mais de la stratégie, du positionnement et de la gestion. En d’autres termes, ce n’est pas le concept qui fait le profit, mais la manière dont on le pilote.
En résumé, les voyageurs recherchent avant tout une expérience authentique et personnalisée, peu importe la formule. Le vrai enjeu, pour chaque porteur de projet, n’est donc pas de choisir « le bon camp », mais de construire un modèle d’accueil qui lui ressemble : équilibré, cohérent avec son mode de vie et capable de s’adapter à un marché en pleine mutation ✅.
Par où commencer quand on veut créer un gîte ou une chambre d’hôtes ?
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Gîte ou chambre d’hôtes : les questions à se poser pour choisir
Maintenant que nous avons balayé les idées reçues entre gîtes et chambres d’hôtes, vient le moment de la réflexion 🧠. Voici 5 grandes questions à se poser pour affiner votre choix. Pas entre deux portes ! Il vous faudra un peu de temps et de recul pour trouver le modèle qui vous correspond vraiment.
Quelles sont mes motivations profondes à ouvrir un gîte ou une chambre d’hôtes ?
Avant de choisir entre créer un gîte ou une chambre d’hôtes, questionnez vos motivations réelles 🤔. Beaucoup de porteurs de projet que j’accompagne idéalisent la vie d’hébergeur : ils se voient — souvent après une carrière un peu trop trépidante — vivre au vert, accueillir des hôtes ravis, sourire aux lèvres.
Mais avant d’ouvrir une maison d’hôtes ou un gîte, il faut mesurer la réalité du métier. L’activité s’est fortement complexifiée : concurrence accrue, contraintes administratives et fiscales, exigences croissantes des voyageurs, sans oublier la nécessité de se rendre visible en ligne. Et parfois, la solitude… 😔
TÉMOIGNAGE Patrick & Isabelle – exploitants de la chambre d’hôtes La Closerie Saint-Vincent aux portes d’Amboise
Dans quel contexte avez-vous créé votre projet ? Nous nous sommes lancés dans cette aventure en 2020 et la période « post confinement » nous a fait beaucoup hésiter dans notre choix. [Lire la suite]
En effet, on observait un engouement particulier pour les gîtes et que les professionnels du tourisme en Centre Val de Loire prévoyaient à cette époque une forte hausse de la demande pour ce type d’hébergement compte tenu du contexte. Nous avions alors envisagé de rechercher un bien immobilier pouvant concilier les deux modes d’hébergement avec un ou deux bâtiment(s) indépendant(s) pour l’activité de gîtes. Nos recherches immobilières sont cependant restées infructueuses.
Pourquoi avoir choisi d’ouvrir une chambre d’hôtes plutôt que des gîtes ? Nous sommes nous-mêmes des clients de « chambres d’hôtes » et nous apprécions particulièrement ce mode d’hébergement au regard notamment du caractère unique et personnel de l’accueil. [Lire la suite]
Nos habitudes de voyageurs et notre goût pour le relationnel nous ont conduit à faire ce choix, avec notamment pour objectif d’offrir à nos hôtes en quête d’authenticité, une expérience personnalisée, chaleureuse, conviviale et enrichissante dans un cadre intimiste invitant à la découverte, au partage et à l’échange. Différentes études montraient que l’activité de « chambre d’hôtes » était plus régulière tout au long de l’année, avec pour effet de lisser la saisonnalité. À contrario, l’activité de gîtes semblait plus concentrée sur les périodes de vacances. Notre analyse financière comparative, réalisée notamment en fonction de notre situation personnelle et de nos objectifs en matière de prestations et de services exclusifs, montrait une plus forte rentabilité de l’activité « chambre d’hôtes ».
Avec le recul, referiez-vous le même choix ? Oui, nous referions le même choix sans hésiter, considérant qu’en 2020, nous avons pu saisir l’opportunité d’acquérir une propriété parfaitement adaptée à l’activité, bénéficiant d’un emplacement stratégique au plan touristique. [Lire la suite]
En effet : – le type de relation qu’offre ce mode d’hébergement est à notre image ; – nos hôtes nous disent souvent qu’ils « se sentent bien dans notre demeure, comme chez eux », un compliment qui nous ravi ; – notre expérience fondée sur le partage, l’échange et la qualité des prestations et services offerts, nous a permis d’accroître la fidélisation des voyageurs au fil du temps, de tisser des liens amicaux avec certains de nos hôtes et d’amplifier le phénomène de « bouche à oreille » tant en France qu’à l’étranger ; – année après année, le succès de notre projet alimente notre enthousiasme et conforte l’idée selon laquelle ce mode d’hébergement nous convient parfaitement.
Ai-je réfléchi à ce que « recevoir » dans une maison d’hôtes ou une location saisonnière implique vraiment ?
Aimer accueillir, partager, c’est essentiel, mais absolument pas suffisant .Il faut mesurer l’investissement humain que cela demande. En 15 ans d’accompagnement, j’ai observé deux qualités qui faisaient la différence :
l’endurance, parce que l’accueil est une course de fond faite de saisons intenses et d’imprévus à gérer.
la polyvalence, car vous serez à la fois hôte, psychologue, bricoleur, jardinier, restaurateur, communicant et marketeur.
Autant de casquettes qui font la richesse, mais aussi l’exigence du métier d’hébergeur. Et c’est encore plus vrai si votre projet concerne directement votre famille 👨👩👧👦 avec la présence constante, parfois intrusive des hôtes, ou le partage du jardin. Cette réflexion, trop souvent négligée, conditionne autant la pérennité du projet que sa rentabilité économique.
Ai-je réalisé une « vraie » étude de marché de mon projet touristique ?
Trop de porteurs de projet se fient encore à leur intuition et c’est souvent là que les erreurs commencent. Avant de choisir entre ouvrir des chambre d’hôtes ou un gîte, analysez également le potentiel de votre projet sur votre territoire :
qui vient, quand, et pourquoi sur le territoire ?
quel est le niveau de concurrence ?
quels sont les tarifs moyens pratiqués ?
etc.
💡 Les offices de tourisme ou agences de développement local peuvent vous accompagner à chaque étape.
Ai-je mesuré toutes les contraintes légales d’une création de chambres d’hôtes ou gîte ?
Avant d’arrêter votre choix entre gîte ou maison d’hôtes, il est essentiel de connaître les règles locales qui encadrent la location touristique 📜. Selon votre commune, la location d’une résidence principale peut être limitée à 120 jours par an, voire 90 jours. Cette même loi a également facilité les restrictions en copropriété : désormais, l’interdiction des meublés de tourisme peut être votée à la majorité des deux tiers, alors qu’elle nécessitait autrefois l’unanimité. Exemple parlant : à Saint-Malo, où une copropriétaire a obtenu en justice l’interdiction des locations de courte durée dans son immeuble (source : Ouest-France). Enfin, dans certaines villes, un changement d’usage du logement est exigé pour louer en meublé de tourisme.
TÉMOIGNAGE Lionel Giès – exploitant des gîtes Mas d’Eyrolles dans le Gard
Pourquoi avoir choisi d’ouvrir des gîtes plutôt qu‘une chambre d’hôtes ? Les gîtes offrent davantage de liberté, tant pour les invités que pour nous. [Lire la suite]
Ils permettent aux voyageurs de vivre à leur rythme, de cuisiner, de séjourner plus longtemps et de profiter pleinement du lieu. Ce format favorise une expérience plus intime et authentique, sans la contrainte des horaires de table d’hôtes ou de service quotidien.
Avec le recul, referiez-vous le même choix ? Oui, sans hésiter. [Lire la suite]
Les gîtes nous permettent de mieux concilier qualité d’accueil et équilibre personnel, et notamment notre vie de famille avec 2 enfants en bas âge, tout en répondant aux attentes actuelles des voyageurs : autonomie, confort et immersion dans un cadre naturel. C’est un modèle qui s’inscrit durablement dans notre manière d’accueillir et de valoriser le mas.
Mon choix entre gîte ou maison d’hôtes est-il adapté au bâti ?
Parfois, c’est le logement lui-même qui choisit pour vous. Une dépendance indépendante, avec cuisine et accès privé, se prête naturellement à un meublé de tourisme. Une maison principale avec des espaces partagés correspond mieux à une chambre d’hôtes. Avant de trancher, vérifiez la configuration du bâti 👷🏻♂️ : accessibilité, stationnement, isolation phonique, agencement, voire mise aux normes de sécurité. Certains logements, charmants sur le papier, peuvent s’avérer complexes à adapter à un concept souhaité.
Et demain, quel avenir pour les gîtes et chambres d’hôtes ?
Le monde de l’hébergement touristique indépendant est à un tournant : qu’il s’agisse de gîtes et plus particulièrement de chambres d’hôtes, le modèle traditionnel d’accueil se trouve face à des défis majeurs. Peut-on encore vivre de chambres d’hôtes ou de gîtes ? Selon moi, il y a deux chemins : s’adapter pour survivre ou mourir ‼️
🚩 Principaux freins à anticiper avant de devenir chambre d’hôtes ou gîte
la concurrence massive : pas seulement de ses pairs, mais de l’ensemble de l’offre d’hébergement touristique qui offrent des concepts flexibles pour répondre largement aux attentes des voyageurs.
la pression réglementaire et fiscale : abattements réduits, TVA possiblement réduite, obligations énergétiques renforcées induisent un équilibre financier plus précaire
l’offre excédentaire : dans plusieurs territoires, l’offre de locations touristiques dépasse désormais la demande.
👍 Il reste des opportunités si vous la jouez fine :
conduire une étude de marché approfondie et établir un business plan réaliste ;
investir avec discernement : apports suffisants, équilibre financier du foyer garanti ;
définir un positionnement différenciant : expérience insolite, hébergement slow-tourisme… ;
mettre en place une stratégie marketing forte : visibilité, storytelling, fidélisation ;
adapter l’offre aux attentes : arrivée autonome, privatisation, cuisine locale, rapport qualité/prix clair.
📝 En résumé : l’avenir ne se joue pas seulement sur le choix entre gîte ou chambres d’hôtes, mais sur la capacité à réinventer l’accueil, à anticiper la régulation, à repenser l’expérience voyageur. C’est en maîtrisant ces leviers que votre gîte ou maison d’hôtes restera viable et attractif dans ce marché en pleine mutation.
À retenir avant de choisir entre gîte ou chambre d’hôtes (FAQ)
Quelle est la différence entre un gîte et une chambre d’hôtes ? Un gîte est un logement indépendant loué en meublé de tourisme, alors qu’une chambre d’hôtes est située chez l’habitant, avec petit-déjeuner et accueil personnalisés inclus.
Quelle est la différence entre location saisonnière et meublé de tourisme ? La location saisonnière est un terme générique, tandis que le meublé de tourisme est une catégorie officielle reconnue par le Code du tourisme, soumise à déclaration en mairie.
Gîte ou Airbnb : comment qualifier ma location ? Un gîte désigne le type d’hébergement, tandis qu’Airbnb est une plateforme de réservation. Vous pouvez donc avoir un gîte diffusé sur Airbnb, mais pas un « Airbnb » en soi.
Peut-on louer son gîte sur Airbnb ? Oui, un gîte peut être proposé sur Airbnb, à condition de respecter les règles locales (déclaration, taxe de séjour, nombre de nuitées autorisé).
La chambre d’hôtes est-elle plus rentable qu’un gîte ? Pas toujours : la chambre d’hôtes génère un tarif plus élevé à la nuitée, mais aussi plus de charges et de présence quotidienne. La rentabilité dépend surtout du positionnement, de la gestion et du taux d’occupation.
Existe-t-il une différence concernant la réglementation entre gîtes et chambres d’hôtes ? Oui, sur le plan juridique, les chambres d’hôtes et les gîtes relèvent de cadres différents du Code du tourisme. Mais sur le plan expérientiel, la différence s’estompe : les voyageurs recherchent désormais un niveau de confort, d’autonomie et de services de plus en plus similaire.
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